Un autre procès visant le président de la République Lee Jae-myung a été suspendu. Il s'agit de l'affaire liée à sa présumée implication dans le scandale immobilier de Daejang-dong, à Seongnam, qui date de son mandat de maire de cette ville.
Le Tribunal du district central de Séoul a annoncé, mardi, l’avoir reporté en application de l'article 84 de la Constitution, qui stipule que le chef de l’Etat ne peut être poursuivi pour une infraction pénale durant son mandat, sauf en cas d’insurrection ou de trahison.
La veille, la Haute Cour de Séoul avait déjà décidé de repousser à une date ultérieure le procès de Lee pour violation de la loi électorale, alors qu’il devait être rejugé à la suite de la décision de renvoi par la Cour suprême. La juridiction d’appel avait, elle aussi, invoqué la même disposition constitutionnelle en justification.
A noter toutefois que les interprétations de cet article divergent, suscitant la controverse. En effet, il n’est pas clairement établi s’il s’applique également ou non aux poursuites pénales engagées avant le début du mandat présidentiel.
Etant donné que deux tribunaux ont déjà choisi de suspendre les procès intentés contre le dirigeant pendant son quinquennat, les trois autres procédures le visant pourraient également être reportées. Celles-ci concernent respectivement des allégations d’utilisation abusive de cartes de crédit publiques, de subornation de témoin ainsi que d’implication dans un transfert illégal de fonds vers la Corée du Nord.