Demain, le 28 mai, est la date annoncée de la grève des compagnies de bus à Séoul. Le syndicat et le patronat ne sont toujours pas parvenus à un accord dans le cadre des négociations sur la convention collective salariale.
D’après la Seoul Bus Labor Union, le syndicat des bus de la capitale, les deux parties ont tenu neuf sessions de négociation, ainsi qu’une deuxième réunion de conciliation le 29 avril dernier. Toutes se sont soldées par un échec. Depuis, elles ont poursuivi des discussions, sans parvenir à réduire leurs divergences. Elles ne sont pas parvenues également à se mettre d’accord sur la tenue d’une ultime rencontre ce mardi, augmentant la probabilité d’un nouveau mouvement collectif après celui de l’année dernière.
Le désaccord porte principalement sur l’application du nouveau cadre relatif au salaire de base, à suite d’une décision rendue l’an dernier par la Cour suprême. Le patronat affirme que l’inclusion des primes régulières dans son calcul entraînerait une hausse excessive des coûts de personnel, et propose de discuter d’une réforme plus globale du système de rémunération. Les syndiqués, quant à eux, estiment que la définition relève du domaine judiciaire et ne peut faire l’objet de négociation. Ils insistent donc pour que les discussions portent en priorité sur le taux d’augmentation des salaires. En l’absence d’un accord d’ici minuit, la grève pourrait commencer dès demain matin.
A Séoul, environ 7 000 bus circulent sur 389 lignes. La Seoul Bus Labor Union regroupe 64 entreprises, dont 61 ont droit aux négociations collectives et peuvent ainsi participer au mouvement de protestation.