Lee Chun-sik, victime emblématique du travail forcé au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, est décédé hier dans un Ehpad à Gwangju. Il avait 105 ans.
Né dans cette ville du sud-ouest du pays, cet ancien « ouvrier » avait été enrôlé de force en 1943 dans l’archipel et contraint de travailler dans des usines du groupe japonais Nippon Steel & Sumitomo Metal (NSSM). Sans être rémunéré.
La Cour suprême sud-coréenne avait sanctionné, en 2018, le géant de l’acier et une autre entreprise nippone Mitsubishi Heavy Industries à indemniser 15 sud-Coréens qui avaient saisi la justice. Mais ces deux compagnies avaient refusé de les dédommager pour leurs souffrances et les salaires impayés. Elles avaient alors invoqué que cette question avait été résolue par la signature du traité de 1965, qui rétablissait les relations diplomatiques entre les deux voisins.
En mars 2023, l’administration de Yoon Suk Yeol avait proposé un plan pour la régler à l’aide de la Fondation pour les victimes de la mobilisation forcée par le Japon impérial, qui dépend du ministère de l’Intérieur. Au départ, le défunt avait rejeté le plan gouvernemental, avant de finir par l’accepter en octobre dernier.
Désormais, Yang Geum-deok est la seule requérante survivante.