Le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) a annoncé, hier, interdire toutes visites à Yoon Suk Yeol, placé au centre de détention de Séoul, hormis celles de ses avocats.
Ce type de décision est souvent pris, en vertu du code de procédure pénale, concernant des suspects dont la fuite et la destruction de preuves sont jugées possibles.
Le président peut être incarcéré pour une durée maximum de vingt jours, à compter de l'exécution du mandat d'arrêt contre lui, soit le 15 janvier. A noter que cette durée n'intègre pas le temps nécessaire à la révision de la légalité de l’arrestation de Yoon par le Tribunal du district central de Séoul.
Les enquêteurs décideront donc d'inculper ou non le chef de l'Etat aux alentours du 5 février. S'il est inculpé, sa durée de détention sera prolongée de six mois au maximum. C'est le Parquet qui devra en faire la demande, le CIO n'ayant pas le droit d'inculper des suspects pour rébellion. Les procureurs prendront également le relais pour les interrogatoires à partir du 24 janvier.