Le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) a accepté ce matin la demande des avocats de Yoon Suk Yeol de différer le second interrogatoire en raison de problèmes de santé de ce dernier. Il prévoit de le convoquer à nouveau à partir de 14h.
Le CIO avait arrêté Yoon, hier, à la résidence présidentielle de Yongsan à Séoul, avant de le transférer au complexe gouvernemental de Gwacheon. Il y a été interrogé pour crime de rébellion. Selon le Bureau d'enquête, le chef de l’Etat a affirmé que ces investigations et son arrestation étaient illégales, et a refusé de témoigner, sans fournir de documents supplémentaires.
Le refus de témoigner est un droit constitutionnel. Si ce refus se poursuit, le CIO pourrait mettre fin à l'interrogatoire avant d'atteindre le délai maximal de 48 heures d'incarcération, prévu par le mandat d'arrêt.
Après avoir interrogé le chef de l’Etat, le CIO décidera de la demande d’un mandat de dépôt dans les 48 heures suivant l'exécution du mandat d'arrêt, soit jusqu’à 10h33 le 17 janvier.