Aller au menu Aller à la page
Go Top

Intérieur

Yoon est désigné comme responsable de la rébellion

Write: 2025-01-15 13:29:48Update: 2025-01-15 19:01:43

Yoon est désigné comme responsable de la rébellion

Photo : YONHAP News

Le président de la République a fini par être arrêté ce matin dans sa résidence officielle à Hannam à Séoul, 43 jours après avoir proclamé l’état d'exception. Yoon Suk Yeol est désigné comme le principal responsable des émeutes visant à troubler l'ordre constitutionnel, et accusé d’avoir imposé la loi martiale inconstitutionnelle et illégale le 3 décembre dernier. Il est soupçonné d'avoir conspiré avec l'ancien ministre de la Défense, Kim Yong-hyun, pour bloquer l’accès au Parlement, en déployant des troupes armées, dans le but de l’empêcher de la lever.

Le chef de l’Etat destitué par l’Assemblé nationale aurait donné l'ordre de tirer pour briser les portes et en sortir les députés. Il aurait également insisté pour que l'opération continue, affirmant qu'il pourrait proclamer de nouveau la loi martiale, même si celle-ci était levée. D’après les procureurs, les militaires étaient en possession de 57 735 balles lors de l’incident.

Yoon est aussi accusé d’avoir ordonné l’arrestation sans mandat d’une dizaine de personnalités politiques majeures, dont le président de l’Hémicycle, le chef du Minjoo, la principale formation d’opposition, et l’ex-leader du Parti du pouvoir du peuple (PPP), Han Dong-hoon. Et ce dans le but de les emprisonner dans le bunker du Commandement de la défense de la capitale. Toutefois, il rejette ces accusations, arguant que la proclamation de l'état d’exception constituait un avertissement et que seules des troupes limitées avaient été déployées pour maintenir l'ordre.

Il est probable que le dirigeant suspendu invoque son droit au silence lors de l’enquête, d’autant plus qu’il maintient sa position selon laquelle le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) n’a pas autorité pour enquêter sur des crimes liés à l’insurrection.

Pour rappel, le CIO l’a convoqué à trois reprises pour des interrogatoires en tant que suspect, mais celui-ci a rejeté chacune de ces convocations. Les enquêteurs ont alors demandé, le 30 décembre, un mandat d'arrêt, qui a été délivré le lendemain pour une période d'une semaine, avec la rébellion comme principal chef d'accusation.

Après quatre jours d'attente, le 3 janvier, le CIO a tenté d’exécuter le mandat d'arrêt avec la Police. Cependant, après cinq d’heures d’opération, les enquêteurs se sont retirés, bloqués par la présence du Service de sécurité présidentielle (PSS), de plus de 200 soldats et d’une barricade formée par des véhicules. Un nouveau mandat d’arrêt a été demandé, le 6 janvier, puis exécuté ce matin, après trois heures de déploiement.

Contenus recommandés

Close

Notre site utilise des cookies et d'autres techniques pour offrir une meilleure qualité de services. En continuant à visiter le site, vous acceptez l'usage de ces techniques et notre politique. Voir en détail >