La Corée du Nord a effectué aujourd’hui de nouveaux tirs de missiles. L’état-major interarmées sud-coréen (JCS) a annoncé « avoir détecté, autour de 9h30, de multiples missiles balistiques de courte portée, tirés vers la mer de l’Est depuis les environs de Kanggye dans la province de Jagang », située dans le nord-ouest du territoire nord-coréen.
Le JCS a également indiqué que ces engins se sont abîmés dans les eaux entre la péninsule et l’archipel japonais, après avoir parcouru une distance de quelque 250 km. Et d’ajouter que leurs caractéristiques sont en cours d’analyse par les autorités militaires.
Selon l’état-major, les renseignements sud-coréen et américain surveillaient de près les signes selon lesquels le régime de Kim Jong-un préparait un test de missiles balistiques. Séoul partageait ces informations avec Washington et Tokyo.
Il s’agit du deuxième lancement de missiles de l’année et en huit jours. Le 6 janvier, le royaume ermite avait testé un missile balistique hypersonique de portée intermédiaire.
Le Conseil de sécurité nationale (NSC) s’est aussitôt réuni pour discuter de la réponse à donner. Le Bureau présidentiel de Yongsan a assuré surveiller avec une attention particulière l’évolution de la situation et se tenir entièrement prêt à faire face à toute nouvelle provocation du Nord.
De son côté, le président par intérim a condamné la nouvelle bravade de Pyongyang. Lors du conseil des ministres hebdomadaire, Choi Sang-mok a dénoncé une violation flagrante de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu. Et de promettre d’y réagir avec fermeté en se basant sur l’alliance avec les Etats-Unis.