Le secrétaire général de Yoon Suk Yeol a déclaré que le Bureau présidentiel de Yongsan était disposé à se concerter avec la Police et le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) sur l’interrogatoire de son locataire suspendu.
Chung Jin-suk a fait cette déclaration dans un appel à la nation, publié aujourd’hui. Le choix de la date n’est pas anodin, puisqu’il semblerait que les deux institutions vont tenter une deuxième fois, demain, d’arrêter Yoon dans sa résidence officielle de Séoul.
Le chef du cabinet présidentiel a précisé vouloir que le dirigeant destitué par le Parlement soit auditionné dans un endroit autre que les locaux du CIO, ou encore dans sa résidence. Et d’ajouter qu’il ne s’agit pas de demander à lui octroyer un traitement de faveur, mais à lui garantir le droit de se défendre, comme le bénéficient tous les citoyens.
Chung a également accusé la Police et le CIO de chercher à mobiliser les agents chargés de la lutte antistupéfiants pour appréhender le chef de l’Etat, voire pour le menotter. Il les a exhortés à reprendre leur sang-froid.
Selon lui, à l’heure actuelle, seul le président par intérim, Choi Sang-mok, peut prévenir d’éventuels affrontements pouvant se produire, en cas d’exécution du mandat d’arrêt. La Police et le CIO devant donc suivre ses directives.
Toutefois, Chung ne semble pas s’être concerté avec les avocats de Yoon, avant de lancer l’appel.
Par ailleurs, l’opposition n’a pas tardé à réagir. Ses six partis ont été unanimes à dénoncer une tromperie visant à repousser l’arrestation du dirigeant conservateur.