Le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) a envoyé hier une lettre au ministère de la Défense et au Service de sécurité présidentielle (PSS) leur demandant de coopérer pour l'exécution du nouveau mandat d'arrêt contre Yoon Suk Yeol.
La missive destinée au ministère explique que toute action empêchant l'exécution d'un mandat d'arrêt légitime est passible de condamnations pénales. Elle précise que la mobilisation des troupes militaires par le PSS et l'utilisation des équipements ou des véhicules appartenant à ses unités peuvent faire l’objet d’accusions d'entrave à l'exercice des droits et des fonctions publiques spéciales par abus de pouvoir. Le CIO a également mentionné des poursuites civiles en cas de blessures physiques ou de dommages matériaux.
Une circulaire de la même nature a été envoyée aux responsables des six directions du PSS dont celle de la sécurité et de la sûreté. Au-delà des mêmes avertissements, elle rappelle que toute entrave à l'exercice des fonctions publiques donne lieu à de nombreuses pénalités dans l'accès aux pensions des fonctionnaires et à la réembauche.
Le CIO en a également profité pour réaffirmer que les employés du PSS ne subiront aucun préjudice s'ils refusent d'obéir à des ordres illégaux visant à entraver l'exécution d’un mandat d'arrêt contre le président retranché.