A l'approche de l'exécution du nouveau mandat d'arrêt contre Yoon Suk Yeol, la Police renforce les enquêtes sur les responsables du Service de sécurité présidentielle (PSS) qui en ont empêché la première, le 3 janvier dernier.
La Police a ainsi mis en examen Kim Shin, chargé de la famille du président au sein du PSS, pour entrave à l'exécution des fonctions publiques spéciales. Elle lui a demandé de comparaître demain.
Les enquêteurs demanderont également un mandat d'arrêt contre Kim Seong-hoon, chef adjoint du PSS, qui n’a pas répondu à trois reprises aux convocations. Il assume depuis samedi dernier le poste de chef intérimaire de la garde présidentielle, à la suite de la démission de Park Jong-jun.
L’ancien chef du PSS ainsi que Lee Jin-ha, directeur de la sécurité et de la sûreté, se sont présentés aux interrogatoires le weekend dernier. Ce matin, Park s'est présenté à la Police pour la troisième fois et son téléphone a été saisi. Celui-ci est en cours d'analyse forensique ce qui permettra d'éclaircir les directives émises lors de la première tentative d'arrêter Yoon et d'enquêter sur les accusations de rébellion liées à la proclamation de la loi martiale.
A la suite de cette accentuation de la pression de la Police sur le PSS, la garde rapprochée présidentielle semble se diviser sur la question du mandat d'arrêt. Des propos favorables à la coopération du service dans l'arrestation du chef de l’Etat ont été postés sur le forum en ligne interne. Certains cadres ont même demandé à Kim Seong-hoon de démissionner, avant d'être limogés par ce dernier.