Le chef du Service de sécurité présidentielle (PSS), Park Jong-jun, est actuellement entendu par la police pour avoir entravé l'exécution d'un mandat d'arrêt à l'encontre du président Yoon Suk Yeol. Ce matin vers 10h, il s'est présenté au Bureau national d'enquête (NOI).
Le 3 janvier, le PSS avait bloqué l’accès à la résidence présidentielle à la cellule d'enquête conjointe sur l'affaire de la loi martiale, en formant des barrières humaines et à l’aide de bus. En conséquence, Park, ainsi que d'autres hauts responsables ont été accusés d’obstruction à l'accomplissement des missions officielles.
A son arrivée au poste de police, le patron du PSS a indiqué qu’une enquête concernant un chef de l’Etat devait être menée à la hauteur de son statut, et que les méthodes actuelles ne sont pas appropriées. Concernant la légalité du mandat, il a affirmé qu’il y aurait des débats juridiques à ce sujet au cours des investigations.
Pour rappel, Park n’avait pas répondu aux convocations des 4 et 7 janvier, ce qui avait poussé la Police à envisager des mesures coercitives, telles qu’une demande de mandat d'arrêt. Il a justifié son retard en expliquant que cela était dû à la nomination tardive de son avocat.