« Si le chaos actuel est surmonté, cela signifie que l'état d'urgence du président de la République a réussi. »
C'est ce qu'a déclaré hier l’avocat Yun Gap-geun, qui représente Yoon Suk Yeol, lors d'une conférence de presse. Avant d’ajouter que ce dernier semblait en bonne santé et s'inquiétait de ne pas parvenir à accomplir les objectifs de la proclamation de la loi martiale qu'il avait prévus.
Par ailleurs, le camp du chef de l’Etat ne reconnaît pas le second mandat d'arrêt. Il a fait savoir que, tout comme pour le premier mandat, il avait déposé une demande de jugement sur la compétence et une ordonnance de suspension du mandat à la Cour constitutionnelle. De plus, l'avocat Seok Dong-hyun a exprimé des inquiétudes concernant les oppositions de la part de la population en cas de tentative d’arrestation par le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO). Il a même qualifié cette situation de « guerre civile ».
La défense de Yoon a également déclaré qu'elle déciderait de la présence de celui-ci à l'audience de l'examen de la détention en fonction des circonstances.