Le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) a catégoriquement rejeté la revendication de l’un des avocats du président suspendu de ses fonctions. Hier, Yun Gap-geun l'a enjoint à inculper son client ou à demander au tribunal un mandat visant à le placer en détention provisoire, et non à l’arrêter, si un interrogatoire est nécessaire.
L’institution accélère désormais les préparatifs pour lancer une deuxième tentative d’arrestation de Yoon Suk Yeol. Afin de la réussir, elle continue de se concerter avec la Police sur sa date et ses modalités.
La question est de savoir quand la nouvelle opération sera exécutée. Certains estiment que celle-ci aura lieu demain ou lundi prochain, et non le week-end durant lequel un plus grand nombre de partisans et de détracteurs du chef de l’Etat démis convergent vers la résidence officielle de ce dernier.
Ce jeudi, beaucoup s’y sont déjà rassemblés, malgré la vague de froid. Les fidèles ont manifesté en brandissant des pancartes sur lesquelles était écrit « nous allons nous débattre jusqu’au bout avec le président ». Les opposants, eux, se préparent à une présence illimitée et exigent l’arrestation immédiate de Yoon et de son épouse, soupçonnée elle aussi d’être impliquée dans de multiples irrégularités.
Pendant ce temps, le Service de sécurité présidentielle redouble d’efforts pour bloquer le chemin d’accès au bâtiment. Ses agents sont allés jusqu’à le fortifier.