La Corée du Nord a tiré un missile balistique en direction de la mer de l'Est le 6 janvier vers midi. Selon l'état-major interarmées sud-coréen (JCS), il s’agirait d’un missile balistique de portée intermédiaire qui a parcouru environ 1 100 km avant de s’écraser dans la mer. Une analyse détaillée des spécifications du projectile est en cours.
Les autorités japonaises ont également confirmé que le régime de Kim Jong-un avait lancé un objet suspecté d'être un missile balistique, indiquant qu’il semblait déjà être tombé.
Le JCS a déclaré que ses forces armées, en prévision d’éventuels tirs supplémentaires, renforçaient la surveillance et le dispositif de défense et qu’il partageait étroitement ses informations avec les États-Unis et le Japon.
Il a également ajouté qu’il surveillait attentivement les activités de la Corée du Nord pour éviter toute erreur de jugement de sa part et que sous la solide alliance de défense Séoul-Washington, une capacité et une posture capables de répondre de manière écrasante à toute provocation étaient maintenues.
Le bureau présidentiel sud-coréen a tenu une réunion de sécurité immédiatement après le tir. Présidée par In Sung-hwan, directeur adjoint du Bureau de la sécurité nationale, cette réunion a permis de partager les informations sur l’incident et de discuter des mesures de réponse.
Ce tir de missile intervient deux mois après le lancement d’un missile balistique à courte portée (SRBM) par Pyongyang le 5 novembre dernier. C’est également la première provocation depuis l’élection présidentielle américaine du 6 novembre, alors que l’investiture de Donald Trump est prévue pour le 20 janvier. Elle a également lieu dans un contexte de turbulences politiques en Corée du Sud, marquées par la destitution du président Yoon Suk Yeol.