Le Service de la sécurité présidentielle (PSS) et le Bureau présidentiel s'affairent à prévenir une nouvelle opération d'exécution du mandat d'arrêt émis à l'encontre de Yoon Suk Yeol. En effet, la première tentative de vendredi a échoué et le mandat expire aujourd'hui.
Il a ainsi été révélé par les médias que des barbelés avaient été déployés autour de la résidence présidentielle. L'entrée de l’immeuble a également été barricadée à l’aide de bus.
Le chef du PSS a publié, hier, un communiqué sur la situation. C'est la première fois qu'un chef de la garde rapprochée du chef de l’Etat adresse un message officiel. Park Jong-jun y a indiqué qu'il ne serait pas en mesure de coopérer à l'exécution d'un mandat d'arrêt dont la légitimité n'est pas tranchée. Tout en expliquant que même l'arrestation d'un député en période de séance parlementaire n'est possible qu'avec le consentement parlementaire.
Soupçonné d'avoir autorisé, vendredi dernier, à son équipe d'ouvrir le feu, Park a rejeté catégoriquement cette accusation, en faisant part de son intention de porter plainte contre ceux qui la propagent.
Le Bureau présidentiel a lui aussi souligné que la sécurité de Yoon Suk Yeol était toujours la priorité de la garde du PSS. Et d'ajouter que les forces militaires et policières qui s’étaient retirées lors de l'opération d'exécution du mandat devraient être tenues responsables.
L'équipe juridique de Yoon a annoncé déposer plainte contre 150 officiels dont Oh Dong-woon, le chef du Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO). Tous sont impliqués dans la tentative avortée d'exécuter le mandat d'arrêt vendredi dernier.