L’accord de partenariat stratégique global entre la Corée du Nord et la Russie est finalement entré en vigueur hier, après que les deux alliés ont échangé leurs ratifications respectives à Moscou, entre leurs vice-ministres des Affaires étrangères.
Le traité, signé en juin à Pyongyang, par Kim Jong-un et Vladimir Poutine prévoit en particulier une aide militaire immédiate réciproque en cas d’attaque contre l’un des deux pays.
L’agence officielle nord-coréenne, la KCNA, a défini aujourd’hui ce nouveau pacte « comme un cadre juridique permettant aux dirigeants des deux pays de concrétiser leur initiative visant à construire des Etats puissants et à réaliser le désir de leurs peuples ».
Le média d’Etat a également indiqué que l’accord servira de « puissante force motrice accélérant l'établissement d'un ordre mondial multipolaire, indépendant et juste, sans domination, soumission ni hégémonie ».
Séoul n’a pas tardé à réagir. Lors d’un échange aujourd’hui avec les journalistes, un responsable du ministère de la Réunification a mentionné la rapidité de la procédure. A l’en croire, les deux pays avaient mis en vigueur leur précédent traité similaire, signé en 2000, trois mois après sa ratification. Mais cette fois-ci, le délai ne fut que d’un mois. Toujours selon l’officiel, il reste désormais à savoir si le régime de Kim Jong-un s’en sert pour officialiser l’engagement de ses soldats dans des combats à Koursk en Russie.