La Corée du Nord multiplie les invectives contre le président sud-coréen Yoon Suk Yeol. Et, ce, à travers une nouvelle agence dédiée aux relations intercoréennes.
Le 3 novembre, la KCNA, l'agence de presse officielle nord-coréenne, a publié un livre blanc de l'« Institut de recherche sur l'hostilité ». C'est la première fois que ce dernier apparaît dans les médias officiels du pays communiste.
Cette institution a d'abord réitéré ses accusations concernant l'intrusion de drones sud-coréens à Pyongyang. Elle a affirmé qu’il s’agissait d’une violation grave de la souveraineté destinée à détourner l'attention portée sur la crise de l’administration Yoon Suk Yeol, provoquée par l'effondrement total de ses politiques internes et externes.
Le centre d’études a aussi critiqué le gouvernement sud-coréen pour avoir suspendu l'accord militaire intercoréen du 19 septembre, déclarant qu’il a détruit de ses propres mains le dernier dispositif de sécurité qui garantissait la paix dans la péninsule. Concernant la diffusion de tracts de propagande et les émissions par haut-parleur en direction du Nord, il a argué qu'il s'agissait d'une action odieuse de provocation qui était menée sous le prétexte de la liberté d'expression.
Le ministère sud-coréen de la Réunification a déclaré, de son côté, que l’Institut de recherche sur l'unification, affilé auparavant au département du front uni, aurait changé de nom en Institut de recherche sur l'hostilité.