La réaction de Séoul à la nouvelle provocation de Pyongyang ne s’est pas fait attendre. Le président Yoon Suk Yeol a ordonné au Conseil de sécurité nationale (NSC) d’y réagir fermement, en travaillant avec la communauté internationale, et de prendre toutes les mesures nécessaires visant à dissuader le Nord de se livrer à de nouvelles bravades.
Le NSC, placé sous l’autorité directe du président de la République, a aussitôt convoqué son comité permanent. Sans surprise, ses membres ont parlé d’une nouvelle violation de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu. Ils ont aussi fustigé fermement cet acte de provocation, qui selon eux, représente une menace sérieuse pour la paix et la sécurité dans la péninsule comme dans le monde.
Le chef du comité, en l’occurence le patron du NSC, et ses sept membres ont également décidé d’imposer de nouvelles sanctions contre le Nord.
Ils en ont profité pour critiquer le régime de Kim Jong-un pour gaspiller de l’argent pour développer des armes de destruction massive au détriment de la vie de ses habitants et pour mobiliser désormais les jeunes sur le champ de bataille aux côtés des Russes.