La Corée du Nord a publié une analyse du vol d’un drone tombé à Pyongyang, affirmant une fois de plus qu’il aurait été envoyé par l'armée sud-coréenne.
L'agence de presse officielle du régime communiste a relayé aujourd'hui un rapport sur « l'incursion des drones sud-coréens », accompagné d'une illustration montrant l'itinéraire de leur vol, rendus publics par le ministère nord-coréen de la Défense.
D'après la KCNA, l'objet volant a décollé de l'île de Baengnyeong, une île sud-coréenne, le 8 octobre à 23h25. Il aurait survolé le comté de Jangyeong, dans la province nord-coréenne de Hwanghae du Sud, ainsi que les zones portuaires de la ville de Nampo, dans la province de Pyongan. Après avoir pénétré l’espace aérien de Pyongyang, le drone aurait lâché des tracts anti-Kim Jong-un le jour suivant sur les bâtiments du ministère des Affaires étrangères et celui de la Défense.
Selon le rapport, le ministère précise toutefois que 238 plans de vol avaient été enregistrés entre le 5 juin et le 8 octobre 2024 au sud du 38e parallèle, sauf celui du 8 octobre.
Le porte-parole du ministère en a profité pour affirmer que « ce rapport prouve que la racaille militaire sud-coréenne a osé des provocations par drones ». Il a ajouté que « si de nouvelles violations de la souveraineté de notre pays par cet État voyou qu’est la Corée du Sud venaient à se produire, cette source de provocations serait anéantie à jamais par nos actions offensives sans pitié ».
Le régime nord-coréen avait annoncé le 19 octobre avoir retrouvé des débris de drone dans sa capitale.