Pyongyang semble maintenant être en train d’ériger des barricades aux environs des tronçons nord de routes transfrontalières de l’Est, celles appelées Donghae. Le régime communiste les a détruits à l’explosif le 15 octobre. C’est ce que l’on a appris, aujourd’hui, d’une source du gouvernement de Séoul.
A en croire cette source, après les avoir fait exploser, le Nord continuait d’y éliminer des débris et de niveler le terrain, et vient d’entamer les travaux visant à installer les murs. Ceux-ci auraient pour but d’empêcher ses habitants et ses soldats de passer au Sud.
Toujours selon la même source, des opérations pareilles n’ont pas encore été observées près de parties de routes de l’Ouest, à savoir celles de Gyeongui, également dynamitées le 15 octobre.
Le régime de Kim Jong-un poursuit par ailleurs les envois de ballons poubelles vers le Sud.
L’état-major interarmées sud-coréen (JCS) a affirmé en avoir identifié une vingtaine très tôt ce jeudi matin. Près de 10 d’entre eux sont tombés à Séoul et dans son agglomération.
Le Service de la protection du président de la République a annoncé avoir détecté les déchets dispersés au et près du siège du Bureau de Yongsan. Ils contenaient des tracts critiquant Yoon Suk Yeol et son épouse Kim Keon-hee.
L'état-major interarmées sud-coréen n'a pas tardé à réagir, exhortant la Corée du Nord à arrêter immédiatement l'envoi de ces tracts. Dans un communiqué publié aujourd'hui, il a déclaré : « La Corée du Nord, qui a déjà envoyé des ballons remplis de déchets, a cette fois franchi un nouveau cap en diffusant des tracts d'un niveau abject visant à insulter notre chef des armées ». Avant d'ajouter : « Nous réaffirmons que toute responsabilité pour ces actions en incombe à la Corée du Nord ».