La Corée du Nord garde toujours le silence face à l’annonce du gouvernement sud-coréen selon laquelle Pyongyang avait décidé d’envoyer des soldats en Russie pour lui prêter la main forte dans la guerre en Ukraine.
Le Service national du renseignement (NIS) avait déclaré, vendredi dernier, que 1 500 militaires nord-coréens étaient arrivés à Vladivostok. Pourtant, les médias du pays communiste, dont son agence officielle, la KCNA, sont restés silencieux jusqu’à ce matin. La dernière couverture médiatique du pays sur la guerre remonte au 12 octobre, quand le Rodong Sinmun avait publié une affirmation d’un commandant russe sur l’usage d’armes chimiques par l’Ukraine.
Pyongyang avait réagi aux accusations de la communauté internationale concernant la livraison d’armes à la Russie. Il reste toutefois silencieux, cette fois-ci, face à la question de déploiement de ses troupes. Il aurait jugé que ce serait difficile de le nier en raison du renseignement évident des autorités sud-coréennes. D’ailleurs, faire connaître l’envoi de troupes pèserait sur le régime de Kim III. Même s’il essaie de le justifier, cette nouvelle pourrait inquiéter les habitants qui doivent envoyer leurs enfants sur un champ de bataille.