Le dirigeant nord-coréen a convoqué hier un conseil de concertation sur la défense et la sécurité. La réponse à l’affaire de drones sud-coréens au-dessus de Pyongyang a été au cœur des discussions.
A en croire l’information relayée aujourd’hui par l’agence officielle du pays communiste, le directeur du Bureau général de reconnaissance (RGB) a alors présenté les résultats d’une analyse exhaustive de « la provocation grave des ennemis, qui a violé la souveraineté de la République ». Et le chef d’état-major général de l’armée a quant à lui fait état d’un plan de riposte militaire.
Toujours selon la KCNA, le ministre de la Défense, celui de la Sécurité d’Etat et le secrétaire du Parti des travailleurs à l’industrie des munitions ont eux aussi exposé leur rapport de même nature.
Après les avoir écoutés, Kim Jong-un leur a proposé les activités militaires à effectuer face à la situation. Sans oublier « les tâches importantes à accomplir pour l’opération de dissuasion et pour l’exercice du droit de légitime défense ».
Le média d’Etat a ajouté que l’homme fort de Pyongyang avait alors exprimé la position ferme de son régime sur le plan politico-militaire. Sans donner pour autant plus de précisions.
C’est la première fois que le Nord réunit ensemble les directions de l’armée, du renseignement et des agences œuvrant pour les relations avec le Sud pour une concertation de ce genre.
Un responsable du ministère sud-coréen de la Réunification a lui aussi affirmé qu’il s’agirait d’une conférence inédite.