Une nouvelle menace. Kim Jong-un a assuré qu’il n’écarterait pas une attaque nucléaire, si la Corée du Sud tentait d’utiliser la force armée contre son pays, ajoutant toutefois que celui-ci n’a pas l’intention de l’attaquer. C’est ce qu’a rapporté, aujourd’hui, le quotidien Rodong Sinmun.
Le dirigeant suprême a tenu ces propos à l’université de la défense nationale portant son nom. Il s’y est rendu hier à l’occasion du 60e anniversaire de cette académie militaire, située à Pyongyang.
Il a alors redit que les relations Nord-Sud relèvent désormais de celles entre deux Etats hostiles. « Le seul fait de penser à la Corée du Sud me donne des frissons et je ne veux même pas me trouver face à un sud-Coréen », a-t-il déclaré.
L’homme fort du pays communiste a également renvoyé sur Séoul et Washington la responsabilité de l’instabilité de la situation dans la péninsule. Selon lui, « les impérialistes américains et les fantoches sud-coréens les irritent tout le temps et leurs actes provocateurs, tels que la transformation de leur alliance en celle basée sur le nucléaire, représentent un risque de déséquilibre de la force dans la péninsule, à savoir la guerre ».
Kim III a d’emblée promis d’accélérer le pas vers une superpuissance militaire.
Le leader en a profité pour fustiger à nouveau le discours que le président sud-coréen avait prononcé le 1er octobre, la journée des forces armées. Il a alors dénoncé « une manière de penser anormale ».
Dans son intervention, Yoon Suk Yeol a exhorté le royaume ermite à abandonner l’illusion que l’arsenal atomique le protégera. Avant d’avertir que si le Nord tente de l’utiliser, son régime sera stoppé en même temps.