Un projet de suspension de l’application de l’accord militaire du 19 septembre va être déposé demain au conseil des ministres. C’est ce qu’a annoncé, aujourd’hui, le Bureau de la sécurité nationale (NSO).
Selon ce dernier, lors d’une réunion tenue plus tôt dans la journée, la plupart des participants ont estimé que le texte n’existait plus que de nom, car Pyongyang avait déjà annoncé la suspension de l’accord en novembre dernier. Séoul avait donc suspendu, lui aussi, une partie de ses effets.
Le NSO a expliqué que cette demande d’interruption des effets de l’accord se faisait conformément à la loi, ce qui serait alors juste et légal. Il a fait savoir que le gouvernement prendrait toutes les mesures nécessaires pour protéger la vie et la sécurité de la population.
Rappelons que l’exécutif a décidé d’envisager de reprendre la diffusion de messages de propagande par haut-parleurs, alors que Pyongyang avait envoyé des ballons remplis de déchets au sud du 38e parallèle. Et, pour ce faire, il faudrait suspendre d’abord l’application de l’accord en question. Celui-ci avait été signé, le 9 septembre 2018 par l’ex-président sud-coréen Moon Jae-in et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un dans le cadre de la déclaration commune de Pyongyang. Il précise les mesures de suite pour la démilitarisation de la DMZ, indiquée dans la déclaration de Panmunjom. Néanmoins, le pays communiste a poursuivi ses provocations, allant à l’encontre de l’accord.