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A Séoul, certains ne sont pas contents de la simple expression « la dénucléarisation de la péninsule », incluse dans la déclaration commune adoptée hier par les leaders sud-coréen, chinois et japonais.
La Corée du Nord a, quant à elle, réagi fortement à cette formule. Dans un communiqué publié deux heures à peine après l’adoption du document, le porte-parole de son ministère des Affaires étrangères a critiqué le fait même que la Corée du Sud mentionne la dénucléarisation, la paix ou la stabilité. Il est allé plus loin pour dénoncer une « grave provocation politique » et une « violente ingérence dans les affaires intérieures ».
Aujourd’hui, le ministère sud-coréen de la Réunification a affirmé y voir une intention de Pyongyang, qui veut non seulement fustiger Séoul, mais aussi semer la division dans ses relations avec Tokyo et Pékin et « diluer » la déclaration trilatérale d’hier.
D’après un de ses responsables, il est cependant exceptionnel que le régime de Kim Jong-un pointe du doigt la rencontre à laquelle était présent le dirigeant chinois. L’Etat communiste aurait ainsi manifesté, de manière indirecte, son mécontentement à l’égard de l’empire du Milieu.