« Aucun médecin au monde ne devrait démissionner si cela se fait au détriment de ses patients. Et cela même si c’est pour s'opposer à la hausse du nombre d'admissions en écoles de médecine ». C'est ce qu'a martelé, hier, le Bureau présidentiel de Yongsan. Ainsi, il a critiqué l'association des professeurs des facultés de médecine du pays, qui a endossé, via une déclaration, la responsabilité de la crise médicale actuelle.
La porte-parole du bureau présidentiel a également indiqué que l'administration Yoon Suk Yeol n’avait eu pas moins de 130 réunions avec des médecins, des malades et des spécialités pour élaborer le plan de renforcement des services médicaux. Elle l'a souligné afin de rendre non avenue la déclaration des médecins selon laquelle le plan gouvernemental avait été rendu public de manière unilatérale, sans profondes consultations.
De son côté, le premier secrétaire à la planification politique a annoncé, hier, qu’il était nécessaire d’augmenter le numerus clausus de 2 000 places. Cela, dans un contexte d’un manque de 7 000 médecins en raison du gel des admissions depuis maintenant trente ans. Sung Tae-yoon a fait savoir que le plan d’élargissement des admissions profiterait d'ailleurs aux dix-sept écoles de médecine du pays, qui n'accueillent chaque année pas plus de cinquante nouveaux étudiants chacunes.