Avec la détérioration des relations Séoul-Pyongyang, les retrouvailles des familles séparées par la guerre de Corée se sont arrêtées. En parallèle, le nombre de personnes inscrites sur la liste gouvernementale continue de baisser.
D’après les chiffres publiés aujourd’hui par le ministère de la Réunification, 39 881 y figuraient fin novembre, contre 40 099 un mois plus tôt. A l’origine, près de 134 000 individus s’étaient déclarés avoir de la famille au Nord et souhaitaient la retrouver. Cette baisse dont nous sommes témoins aujourd’hui s’explique par leur âge avancé. En effet, 66 % d’entre eux ont maintenant plus de 80 ans.
Le sommet de l’an 2000, entre le président sud-coréen de l’époque Kim Dae-jung et l’ex-dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, avait permis à ces parents et enfants, ou frères et sœurs, qui n’avaient pas pu se voir pendant des décennies de se retrouver. A partir d’août de la même année et jusqu’en août 2018, un total de vingt-et-une rencontres a été organisé. Mais en raison de l’échec du tête-à-tête entre Kim Jong-un et Donald Trump à Hanoï, aucun événement du genre n’a pu se tenir depuis déjà plus de cinq ans.