Il y a une possibilité que la Corée du Nord effectue un tir d’essai de missile balistique intercontinental (ICBM) ce mois-ci. C’est ce qu’a fait savoir, hier, le conseiller adjoint à la sécurité de la présidence sud-coréenne aux journalistes qui l’attendaient à l’aéroport de Dulles près de Washington.
Rappelons-le, Pyongyang avait lancé en novembre un satellite de reconnaissance militaire en violation de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. Si ce dernier entreprend un nouveau tir ce mois-ci, les tensions dans la péninsule coréenne risquent de s’intensifier davantage.
Kim Tae-hyo a souligné que ces missiles balistiques faisaient partie des examens pour la dissuasion étendue. Il a également noté que, peu importe leur portée, s’ils transportent des armes nucléaires, cela constituera une menace et une attaque frontale contre la Corée du Sud.
Aux USA, il est prévu que le haut responsable discuterait de mesures conjointes avec Washington aujourd’hui, en réaction à cette annonce. En effet se tiendra dans la journée la deuxième réunion du groupe consultatif nucléaire (NCG) sud-coréano-américain. C’est un groupe de discussion qui a pour objectif de renforcer la mise en œuvre de la dissuasion étendue, notamment le parapluie nucléaire, entre les deux pays. Convenu lors de la visite du président sud-coréen aux Etats-Unis en avril, ce groupe a officiellement été lancé lors de sa première réunion en juillet à Séoul.