Pyongyang a lancé, mardi à 22h43, un projectile qu’il prétend être un satellite de reconnaissance depuis Tongchang-ri, dans la province du Pyongan du Nord, en direction du sud. C’est ce qu’a annoncé l’état-major interarmées sud-coréen (JCS).
Au Sud, l’armée a aussitôt augmenté sa vigilance. Et en étroite coopération avec Washington, les analyses sur le trajet ainsi que la nature exacte de cet engin, soupçonné d’être un missile balistique, sont également en cours.
Hier, rappelons-le, le régime de Kim Jong-un avait fait part au Japon, pays médiateur au sein de l’Organisation maritime internationale (OMI), de son intention d’effectuer le test entre le 22 novembre et le 1er décembre. Il est ainsi passé à l’acte environ une heure et demie plus tôt par rapport à ce qu’il avait averti. Ce nouveau lancement intervient d’ailleurs à 89 jours de la deuxième tentative qui avait été un échec, tout comme le premier en mai.
A peine trois heures après le lancement, la KCNA, l’agence de presse centrale du pays communiste, a annoncé qu’à l’aide de la roquette « Chollima-1 », le satellite de reconnaissance militaire « Malligyong-1 » s’était envolé, avec succès, dans l’espace.