A la veille de la « Journée de l'industrie des missiles », le 18 novembre, récemment désignée par la Corée du Nord, celle-ci ne montre aucun mouvement inhabituel lié au lancement de satellites de reconnaissance.
C’est ce qu’a annoncé, aujourd’hui, la porte-parole adjointe du ministère de la Réunification. Au cours d’un briefing régulier, Kim In-ae a évoqué les deux précédents cas où Pyongyang avait effectué des tirs sans prévenir les organisations internationales : le lancement de « Kwangmyongsong 1 » le 31 août 1998 et celui de « Daepodong 2 » le 5 juillet 2006. Depuis lors jusqu’en août dernier, le pays communiste a notifié à six reprises à des organisations telles que celle maritime internationale (OMI) ses plans avant de passer à l’acte.
Lors des lancements de satellites militaires en mai et août derniers, le régime de Kim Jong-un avait préalablement informé le Japon, en tant que pays médiateur pour les zones de navigation à laquelle appartiennent les deux Corées, selon le service mondial d'avertissements de navigation (WWNWS).
Pour rappel, en commémoration du tir d’essai du missile balistique intercontinental Hwasong-17, effectué le 18 novembre de l'année dernière, Pyongyang a désigné ce jour comme sa « Journée de l'industrie des missiles ». Il y a un an, la fille du dirigeant nord-coréen, Kim Ju-ae, avait fait sa première apparition publique sur le site d’essai. De nombreux experts avaient alors pensé que le régime aurait choisi demain comme jour-J pour le troisième tir.