L’état-major interarmées sud-coréen (JCS) a déclaré aujourd’hui que la Corée du Nord pourrait lancer son satellite espion militaire, le 18 novembre. Le régime de Kim Jong-un a choisi cette date comme jour commémoratif du tir de son missile balistique intercontinental (ICBM) Hwasong-17, effectué l'an dernier.
Le directeur des affaires publiques du JCS, Lee Seong-jun, a fait savoir, lors d’un briefing régulier, tenu ce matin, que les services de renseignements sud-coréen et américain coopéraient et surveillaient les mouvements au nord du 38e parallèle.
Le porte-parole du ministère sud-coréen de la Réunification, Koo Byoung-sam, a, pour sa part, indiqué que Séoul continuerait à avoir un œil sur les activités détectées dans le pays communiste et qu'il resterait prudent quant à la date du 18 novembre, potentiel jour symbolique pour un lancement de missile.
Contrairement à ses attentes, le royaume ermite n’a jusqu’ici pas montré de signe d'un troisième tir. Le ministre sud-coréen de la Défense, Shin Won-sik, a fait mention, vendredi dernier, de la possibilité que le lancement ait lieu à la fin du mois.