Pyongyang avait annoncé le troisième lancement de son satellite espion dans le courant du mois d’octobre, mais le ministère sud-coréen de la Réunification a déclaré qu’aucun signe relatif n’avait été détecté pour le moment.
Un de ses responsables a affirmé ce matin auprès des journalistes que la Corée du Nord avait toujours tiré ses satellites depuis la base de lancement de Sohae située à Cholsan dans la province de Pyongan du Nord, contrairement aux essais de missiles. Avant d’expliquer que d’habitude, elle informe au préalable des institutions internationales, à l’exception d’une fois dans les années 1990.
A la question de savoir si Moscou lui a transféré des technologies satellitaires après le sommet entre Kim Jong-un et Vladimir Poutine le mois dernier, l’officiel a répondu que rien n’était confirmé. Et que même si c’était le cas, une telle coopération ne devrait pas exister.
Pour rappel, le royaume ermite a lancé des satellites militaires à deux reprises en mai et août derniers, mais ces tentatives se sont toutes soldées par un échec. Certains soulèvent la possibilité de l’ajournement de son nouveau tir du fait qu’il n’avait pas encore notifié son plan à l'Organisation maritime internationale (OMI) et qu’aucun mouvement n’avait été capté à Cholsan.