A la suite de nouveaux tirs de missiles nord-coréens, c’est très rapidement que le Conseil de sécurité nationale (NSC) du Bureau présidentiel de Yongsan a été convoqué.
Au cours de cette réunion présidée par le second conseiller adjoint chargé de la défense, Lim Jong-deuk, l’état-major interarmées (JCS) a donné des explications détaillées sur la trajectoire des projectiles et des mouvements de l’armée du pays communiste. La posture de préparation des forces combinées sud-coréano-américaines a elle aussi été vérifiée.
Le NSC estime que le régime de Kim Jong-un a procédé à un nouveau lancement, cette fois-ci en réaction à l’arrivée de l’USS Annapolis à une base navale de Jeju à l’extrême sud-ouest du territoire sud-coréen. Il s’agit d’un sous-marin d’attaque américain de classe Los Angeles à propulsion nucléaire (SSN). Toutefois, il ne transporte pas de missile nucléaire, contrairement à l’USS Kentucky (SSBN) qui a fait escale au port de Busan la semaine dernière.
Justement, en réaction à la virée de ce submersible doté d’armes atomiques, Pyongyang a lancé samedi dernier plusieurs missiles de croisière en direction de la mer Jaune, située entre la péninsule et le continent chinois.