L’Association des familles séparées par la guerre de Corée, un organisme du Sud, a déposé, il y a une semaine, au gouvernement une demande d’autoriser sa délégation à se rendre au nord du 38e parallèle, suite à l’invitation envoyée par Pyongyang en novembre dernier.
Finalement, le ministère de la Réunification a rejeté cette requête. C’est ce qu’a déclaré sa porte-parole adjointe Lee Hyo-jung lors d’un point de presse régulier aujourd’hui.
Selon l’officielle, le ministère a examiné si l’invitation a été émise par un organisme fiable et capable d’assurer la sécurité des sud-Coréens, et il en a conclu que le document en question ne prouve pas l’intention concrète de convier les intéressés de la part des autorités, ni des associations nord-coréennes.
Lee a tenu à consoler les familles séparées qui seraient déçues par ce refus. Ensuite, elle a rappelé que Séoul avait proposé à Pyongyang une réunion officielle en septembre dernier dans le but de trouver une solution fondamentale pour résoudre ce dossier douloureux. Et elle a souligné que cette proposition de dialogue restait toujours valable.
Ce rejet n’est pas une surprise. Le ministre sud-coréen de la Réunification, Kwon Young-se, présent avant-hier à la commission parlementaire des affaires étrangères et intercoréennes, avait souligné que la précaution était de mise. Selon lui, le document d’invitation prévoit que la délégation de l’association en question devrait rencontrer des personnes qui n’ont rien à voir avec les familles séparées, et une incertitude règne sur l’individu de nationalité étrangère qui s’est proposé de jouer le rôle d’intermédiaire.