L’Association des combattants pour une Corée du Nord libre (FFNK) prévoit d’envoyer des tracts anti-Pyongyang vers le Nord et ce via des drones.
Son président a confié à l’agence de presse Yonhap que ce plan serait effectué dans peu de temps. Selon Park Sang-hak, la méthode habituelle par des ballons gonflables est difficile d’être employée en hiver à cause du vent, mais les aéronefs inhabités sont capables de larguer les prospectus à l’endroit exact souhaité.
Le militant a prétendu avoir déjà relâché des prospectus de propagande de cette manière dans la capitale nord-coréenne en avril 2020.
Cette remarque intervient alors que le gouvernement de Séoul envisage de suspendre l'accord militaire intercoréen du 19 septembre 2018, dans le cas où la provocation du royaume ermite continue à prendre de l’ampleur. Si son effet est annulé, l’envoi de tracts sur le sol nord-coréen ne sera plus puni.
Aujourd’hui, la loi sur le développement des relations intercoréennes condamne cet acte à trois ans d’emprisonnement au maximum ou à une amende maximale de 30 millions de wons, soit 22 500 euros.
Le ministère sud-coréen de la Réunification a annoncé avoir demandé hier à la FFNK de s'abstenir de passer à l’acte expliquant que cela risque de porter préjudice aux relations intercoréennes et à la sécurité de la population.