Le ministère de la Défense a déclaré que l’action militaire de l’armée sud-coréenne face à la pénétration des drones nord-coréens dans l’espace aérien ne violait pas l’accord de cessez-le-feu.
D’après son porte-parole, l’envoi des aéronefs inhabités par-dessus la ligne de démarcation militaire à la fin de l’année dernière est une provocation qui va clairement à l’encontre de l’accord de base intercoréen de 1992 et l’accord militaire du 19 septembre 2018. Jeon Ha-gyu a expliqué que la réaction de Séoul était un dispositif lié au droit de légitime défense, assuré par la Charte des Nations unies.
Toujours selon le ministère, le Commandement des Nations unies (UNC) mènera sa propre enquête sur le sujet, mais l’article 51 de la charte onusienne stipule que les pays membres de l’Onu ont le droit à l’autodéfense individuelle ou collective en cas d’attaque.
En 2011, lors du bombardement par Pyongyang de l'île sud-coréenne de Yeonpyeong, l’UNC a évalué dans son rapport que les tirs de l’infanterie de marine sud-coréenne en réponse à l'attaque nord-coréenne étaient légitimes et n’enfreignaient pas les principes et l’esprit de l’accord de cessez-le-feu.