Suite aux nouvelles provocations balistiques nord-coréennes survenues hier, le Bureau présidentiel de Yongsan a convoqué sans tarder le Conseil de sécurité nationale (NSC), pour discuter des mesures de réponse et condamner la Corée du Nord de ses violations répétées des sanctions onusiennes.
Lors de la réunion, tenue sous la présidence du conseiller présidentiel à la sécurité nationale, le NSC a décidé de renforcer, pour une défense infaillible, les forces dissuasives élargies convenues lors du sommet Séoul-Washington de mai dernier.
Les lancements d'hier, effectués seulement trois jours après les derniers tirs de missiles à courte portée, attirent d'autant plus d'attention que les exercices militaires sud-coréano-américains se déroulaient en mer de l'Est et que la vice-présidente américaine Kamala Harris était attendue à Séoul.
Le conseil a donc annoncé son intention de renforcer les capacités de dissuasion conjointes contre Pyongyang, à travers la conférence du Groupe stratégique et consultatif sur la dissuasion élargie (EDSCG) ainsi que l'entraînement militaire d'envergure comme le « Ulchi Freedom Shield » et la grande manœuvre des marines des deux alliés, qui mobilise cette année le porte-avions américain USS Ronald Reagan.
De son côté, le représentant nucléaire sud-coréen s'est entretenu par téléphone avec ses homologues américain et japonais.
Selon le ministère des Affaires étrangères, Kim Gunn, actuellement à Paris, a échangé avec Sung Kim et Takehiro Funakoshi pour condamner ensemble les provocations balistiques de la Corée du Nord, qui constituent une violation des sanctions onusiennes et une menace pour la péninsule et la communauté internationale. Ils se sont aussi engagés à consolider la coopération militaire bilatérale, voire trilatérale.