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La ministre maldivienne de l’Environnement a martelé qu’échouer dans la lutte contre le réchauffement climatique n’était rien d’autre qu’une « peine de mort » pour un petit pays insulaire comme le sien.

Aminath Shauna a déploré jeudi dernier, dans un entretien avec l’agence de presse AP, que les conséquences du changement climatique comme l’élévation du niveau de la mer, les fortes pluies et l’érosion du littoral s’étaient déjà généralisées, d’autant que l'altitude de l'archipel n'est que d’un mètre au-dessus du niveau de la mer.

La haute fonctionnaire a souligné que le monde devrait prendre une action collective et rapide afin de limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5°C au-dessus du niveau pré-industriel.

Les Maldives dépensent actuellement la moitié de leur budget pour des projets d’adaptation au dérèglement climatique.