L’ancienne sous-secrétaire américaine à la Défense Michele Flournoy a déclaré hier que la lutte contre la menace des missiles nord-coréens est une question qui doit être traitée du point de vue de l'alliance.

Elle a fait cette remarque lors d'un séminaire organisé par l'American Enterprise Institute à Washington, hier.

Le président Lee Myung-bak avait déclaré, en effet, que la Corée du Sud avait besoin de développer ses capacités en termes de missiles balistiques afin de contrer les éventuelles provocations du pays communiste qui dispose de missiles de différentes portées.

Flournoy a souligné qu'il y avait d’autres solutions à ce problème. Selon elle, la Corée du Sud devrait d'abord examiner à travers son alliance avec les États-Unis si elle peut répondre à ce problème avec une autre méthode. Il serait plus utile selon elle de mettre l’accent sur le transfert du commandement des forces armées en temps de guerre dans la péninsule coréenne, notamment la modernisation de son armée.

Rappelons que la Corée du Sud n’a pas le droit de mettre au point des missiles balistiques d'une portée de plus de 300 km en vertu d'un accord signé en 2001 avec les Etats-Unis.

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