Le mandat du groupe d’experts du Conseil de sécurité des Nations unies, chargé de veiller à l’application des sanctions contre la Corée du Nord, a officiellement pris fin mardi.
Dès le lendemain, 50 pays membres de l’organisation internationale ont invoqué la nécessité de poursuivre cette surveillance. Ils ont donc décidé d’envisager la création d’une instance indépendante devant succéder au panel. Et ce, sous la conduite de la Corée du Sud, des Etats-Unis et du Japon.
Leurs représentants à l’Onu ont publié, hier, une déclaration commune en ce sens. L’ambassadrice américaine a alors pris la parole. Selon Lynda Thomas-Greenfield, il faudra trouver des moyens d’accéder continuellement à des analyses objectives et indépendantes, afin de faire face au développement des armes de destruction massive et des missiles balistiques du pays communiste.
Elle en a profité pour remercier les experts pour les efforts qu’ils avaient déployés en faveur de la non-prolifération des armes nucléaires. Et d’ajouter qu’une telle mission est maintenant devenue plus importante que jamais et qu’elle devra donc se poursuivre.
Toujours selon la diplomate, les mesures punitives de l’Onu à l’encontre de Pyongyang restent toujours valables, et le Conseil continue de demander au régime de Kim Jong-un d’honorer les obligations découlant de ces résolutions.
A propos du nouvel organe de surveillance à mettre en place, Thomas-Greenfield a annoncé étudier actuellement plusieurs possibilités.