Hier, lors de la première journée d'audition de Coupang à l'Assemblée nationale, son PDG par intérim a été interrogé par les députés chargés d’examiner les éventuelles infractions liées à la récente fuite massive d’informations personnelles de ses clients, les pratiques commerciales présumées déloyales de l'entreprise et les conditions de travail de ses employés.
Harold Rogers a affirmé que la prise de contact avec un suspect, actuellement en Chine, avait été effectuée sur instruction du gouvernement sud-coréen. Il répondait ainsi aux critiques accusant le géant du commerce en ligne d’avoir mené une auto-enquête sur l'incident.
A l’issue de cette première séance, le Minjoo, le parti au pouvoir, a annoncé son intention de déposer une demande d’ouverture d’une enquête parlementaire sur l'affaire, ainsi que sur d’autres allégations. Il a également appelé à la coopération du Parti du pouvoir du peuple (PPP), la principale formation de l’opposition, qui a boycotté l’audition en insistant sur la nécessité d’une enquête parlementaire.
Aujourd'hui, pour la deuxième et dernière journée d’audition, plusieurs anciens et actuels responsables de Coupang, ainsi que des représentants des ministères concernés, seront entendus. Comme hier, Kim Beom-seok, fondateur et président de Coupang Inc., la maison mère américaine de la plateforme d’e-commerce, devrait de nouveau être absent en raison, selon lui, de ses engagements préalablement programmés.