Séoul a décidé de mettre progressivement fin à l’adoption d’enfants sud-coréens à l’étranger. Le ministère de la Santé et du Bien-être a annoncé, ce matin, avoir confirmé le 3e plan de base pour la politique de l’enfance (2025 à 2029).
En cas d’adoption internationale inévitable, le ministère agira comme autorité centrale pour mener les procédures de concertation avec les institutions étrangères concernés.
En octobre dernier, le président Lee Jae Myung avait affirmé que la Corée du Sud avait une étiquette honteuse de « pays exportateur d’enfants », et que l'Etat deviendrait désormais un soutien solide pour les personnes adoptées. Depuis, l'exécutif a cherché à reprendre en main la gestion du système d'adoption, dirigé jusque-là par des organismes privés. L’an dernier, 24 enfants avaient été adoptés à l’étranger.
Par ailleurs, afin de soutenir la croissance et le développement de tous les enfants, l’âge limite pour percevoir une allocation, actuellement fixé à huit ans, sera augmenté. A partir de janvier prochain, il augmentera d’un an chaque année, pour atteindre 13 ans en 2030.
Enfin, pour garantir le droit à l’éducation des enfants étrangers en situation irrégulière en Corée du Sud, un statut de séjour temporaire leur sera accordé jusqu’en mars 2028. Le gouvernement prévoit aussi une enquête sur ces derniers afin d’examiner l’introduction du système d'enregistrement universel des naissances, quels que soient le statut légal ou la nationalité de leurs parents.