Le conseiller à la sécurité nationale a déclaré, mardi, que la Corée du Sud pourrait discuter avec les Etats-Unis de la possibilité de conclure un accord distinct afin de faire progresser son programme de sous-marins à propulsion nucléaire.
Arrivé hier à Washington pour discuter des mesures de suivi du sommet bilatéral, Wi Sung-lac a tenu ces propos en répondant aux questions des journalistes à l’aéroport. Il a cité l’exemple de l’Australie qui en a signé un lui permettant de bénéficier d’une autorisation de transfert de matières nucléaires à des fins militaires en vertu de l’article 91 de la loi américaine sur l’énergie nucléaire. Grâce à ce dispositif, Canberra a pu contourner les restrictions prévues par l’accord bilatéral sur l’énergie atomique et faire avancer son projet d’acquisition de sous-marins nucléaires.
Le conseiller présidentiel a précisé qu’il entendait aborder, lors de ses entretiens avec les responsables américains, la possibilité d’accorder des dérogations similaires à Séoul par le biais d’un pacte séparé.
Concernant l’éventuelle création d’un organe de consultations dédié, il a indiqué que Séoul y était disposé, tout en soulignant la nécessité de connaître la position de Washington. Il a ajouté qu’il explorait également des moyens d’accélérer ces consultations.
Au cours de son déplacement aux Etats-Unis, Wi Sung-lac doit rencontrer le secrétaire d’Etat et conseiller à la sécurité nationale, Marco Rubio, et le secrétaire à l’Energie, Chris Wright, chargé des questions nucléaires.