Le conseiller présidentiel à la sécurité nationale s'est envolé ce mardi pour Washington afin de discuter des mesures de suivi du sommet bilatéral entre la Corée du Sud et les Etats-Unis ainsi que pour examiner les modalités de mise en œuvre de la fiche d’information conjointe adoptée en novembre. Wi Sung-lac devrait y tenir une réunion de haut niveau avec une délégation américaine menée par le secrétaire d'Etat et conseiller à la sécurité nationale, Marco Rubio.
A cette occasion, il devrait solliciter la coopération de l’administration Trump pour le bon déroulement des négociations opérationnelles entre les deux parties et s’assurer en personne de la coordination sur certains enjeux clés. En outre, des échanges pourraient avoir lieu sur un éventuel dialogue entre Washington ou Séoul avec Pyongyang.
A l’aéroport d’Incheon, Wi Sung-lac a rappelé les avancées réalisées dans les relations avec les Etats-Unis et le Japon, mais aussi avec la Chine, avant d’afficher sa volonté de redoubler d’efforts en faveur de l’instauration de la paix dans la péninsule coréenne. Il a également affirmé vouloir coordonner avec Washington le rôle de « pacemaker » que Lee Jae Myung s’est attribué et celui de « peacemaker » confié à Donald Trump, dans le but d’amener le régime de Kim Jong-un à s’engager dans un processus de reprise du dialogue et d’apaisement des tensions.
Pour rappel, les deux alliés poursuivent actuellement des discussions afin de mettre en œuvre les ententes conclues lors du sommet entre leur dirigeant fin octobre ainsi que des négociations de suivi. Les consultations portent notamment sur l’introduction par la Corée du Sud de sous-marins à propulsion nucléaire, la coopération dans la construction navale et le nucléaire civil.
Dans ce cadre, l’équipe sud-coréenne de la sécurité nationale a récemment mis sur pied des groupes de travail chargés de l’enrichissement d'uranium, des sous-marins nucléaires et du budget de la défense.