Les Etats-Unis ont organisé, vendredi dernier à Washington, le sommet de la Pax Silica, ou la « paix du silicium », en présence de huit pays : l'Australie, la Corée du Sud, les Emirats arabes unis (EAU), Israël, le Japon, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et Singapour. A l'exception des EAU et des Pays-Bas, ils ont signé la déclaration éponyme.
Celle-ci reflète l’objectif de la Maison Blanche de construire un écosystème des chaînes d'approvisionnement en intelligence artificielle (IA), dirigé par elle-même en s'appuyant sur ses alliés, pour contrecarrer la Chine.
Les signataires s'engagent ainsi à garantir un approvisionnement stable pour l’industrie de l'IA et à renforcer leur réponse commune aux pratiques anti-concurrentielles ainsi que leur coopération dans le domaine des technologies de pointe.
Le texte, rendu public par le ministère sud-coréen des Affaires étrangères, reconnaît l'importance vitale de la chaîne d'approvisionnement de confiance pour la sécurité économique commune. Il encourage ainsi le renforcement de la coopération stratégique dans divers domaines, dont les applications et les plateformes des logiciels, les infrastructures liées aux données, les semi-conducteurs, le raffinage et le traitement des minéraux.
Les membres ont également décidé de collaborer pour créer un ordre du marché équitable et réduire les dépendances contraignantes. Selon eux, il est nécessaire de protéger les investissements privés des pratiques déloyales telles que la surproduction et le dumping.