La Corée du Sud figure, cette année encore, parmi les coparrains d’une résolution des Nations unies sur la situation des droits de l’Homme en Corée du Nord. C’est ce que montre le projet de texte dévoilé ce mercredi par la Troisième Commission de l’Assemblée générale de l’Onu.

L’administration Lee Jae Myung affiche ainsi sa volonté de contribuer à l’amélioration de la situation des droits humains au nord du 38e parallèle, dans la continuité du gouvernement précédent. Cependant, certains observateurs anticipaient une certaine réserve de la part du président de centre-gauche à s’engager sur la question des droits fondamentaux des nord-Coréens.

Entre 2008 et 2018, Séoul avait coparrainé les résolutions onusiennes relatives aux droits de l’Homme en Corée du Nord sous les dirigeants conservateurs, avant de changer de cap en 2019 après l’arrivée au pouvoir de Moon Jae-in. En 2023, le président de droite Yoon Suk Yeol avait décidé de reprendre cet engagement.

A noter que, cette année, les Etats-Unis n’ont pas coparrainé de résolution sur les droits humains nord-coréens, illustrant ainsi un certain isolationnisme de l’administration Donald Trump.

Le nouveau projet de résolution concernant Pyongyang sera examiné par la Troisième Commission avant d’être présenté et soumis au vote de l’Assemblée générale en décembre.