Les ministres sud-coréen et américain de la Défense se sont retrouvés, mardi à Séoul, pour la 57e réunion consultative sur la sécurité (SCM) des deux pays. Ahn Gyu-back et Pete Hegseth se sont alors mis d’accord pour adopter une déclaration commune, mais sa teneur n’est pas encore connue.
Toutefois, plusieurs sources de l’armée ont affirmé que le nouveau texte ne comporterait pas certaines phrases des précédents. Parmi elles, celle indiquant que « toute attaque nucléaire de la Corée du Nord ne peut être tolérée et qu’elle signifierait la fin du régime de Kim Jong-un ». Cet avertissement avait été lancé dans les déclarations de 2022 et 2024, sous le mandat de Yoon Suk Yeol. Le nouveau document mentionne néanmoins la dénucléarisation de Pyongyang et de sa coopération militaire avec Moscou, sans pour autant utiliser les expressions visant directement son régime.
Ce changement serait lié à la politique d’apaisement de Lee Jae Myung ou à la volonté de Donald Trump de retrouver Kim Jong-un.
La nouvelle déclaration doit reconfirmer le maintien des GI's dans le sud de la péninsule ainsi que de la posture de défense conjointe Séoul-Washington afin de promouvoir la paix et la stabilité en Asie du Nord-Est. L’expression « le maintien au niveau actuel » ne sera cependant pas employée, contrairement aux années précédentes.