Pyongyang a lancé, ce vendredi à 12h35, un projectile présumé être un missile balistique depuis Taekwan dans le Pyeongan du Nord vers la mer de l’Est, qui sépare les deux Corées et le Japon. C’est ce qu’a annoncé l’état-major interarmées sud-coréen (JCS) précisant que les analyses sont en cours et que le moindre mouvement au nord de la frontière est suivi de près.
De l’avis des experts, le régime de Kim Jong-un manifesterait son mécontentement face aux nouvelles sanctions des Etats-Unis imposées mardi à deux entreprises et huit ressortissants nord-coréens, accusés d’avoir participé au blanchiment de fonds issus d’activités illicites. Hier, il avait averti que si Washington continuait à faire preuve d’hostilité, il y répondrait de manière équivalente.
La Première ministre japonaise a indiqué aux médias locaux, dont la NHK, qui avait un peu plus tôt rapporté ce tir, qu'aucun dégât n'avait été signalé sur le territoire nippon. Sanae Takaichi a également affirmé que Tokyo allait continuer à récolter des informations en collaboration avec Séoul et Washington.
Pour rappel, le dernier tir de missile balistique de la Corée du Nord remonte au 22 octobre dernier, en amont du sommet de l’Apec de Gyeongju où de nombreux dirigeants étrangers étaient attendus, dont Donald Trump et Xi Jinping. C'est la deuxième provocation de ce type depuis l'arrivée au pouvoir de Lee Jae Myung et la sixième cette année.