Le gouvernement a opté, aujourd'hui, pour deux propositions dans son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l'horizon 2035. La première prévoit de les réduire de 50 à 60 % et la seconde de 53 à 60 % par rapport à 2018. Celle retenue sera ensuite présentée à l'Onu.
Lors d’une réunion publique générale dédiée aux contributions déterminées au niveau national (CDN), le ministère du Climat, de l’Energie et de l’Environnement a indiqué préférer désigner les objectifs plancher et plafond, au lieu de définir les chiffres précis à atteindre. L’objectif minimal est considéré comme étant réalisable et la limite maximale comme un défi à relever avec le soutien de l’Etat ou le développement des technologies innovantes.
Initialement, le ministère avait proposé quatre objectifs : 48 %, 53 %, 61 % et 65 % du niveau de 2018, en prenant en compte la décision de la Cour constitutionnelle. Saisie par les milieux industriels et des associations civiques, celle-ci avait jugé, en août 2024, que les objectifs climatiques du pays « violaient la Constitution en ce qu’ils ne protègent pas suffisamment les droits fondamentaux des personnes ».
C’est désormais à la Commission présidentielle sur la neutralité carbone et la croissance verte de choisir l’une des deux options, avant de la présenter en conseil des ministres, puis à la conférence mondiale sur le climat (COP30), qui aura lieu du 10 au 21 novembre à Belem, au Brésil.