Selon le Service national de renseignement (NIS), mardi, la Corée du Nord est en train d’expédier successivement, depuis septembre, environ 5 000 soldats de son unité de construction en Russie, pour participer à des travaux de reconstruction d’infrastructures.

Près de 10 000 hommes sont déjà positionnés près de la frontière russo-ukrainienne pour des missions de garde et quelque 1 000 ingénieurs militaires nouvellement déployés ont été affectés au déminage. Le NIS surveille également les entraînements et les mouvements des troupes au-delà du 38e parallèle en prévision de nouveaux déploiements.

L’agence a également signalé des progrès dans les programmes nord-coréens de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), de missiles à courte portée et de drones. Elle a souligné que les ICBM de type Hwasong-20 ont été allégés et améliorés, offrant un espace de tête élargi pouvant accueillir plusieurs ogives ou augmenter leur charge. Leur précision et leur guidage bénéficient d’une assistance russe.

Selon le renseignement sud-coréen, le développement de missiles hypersoniques, de satellites de reconnaissance et de destroyers nécessitera encore du temps, tandis que les projets de sous-marins nucléaires et de missiles mer-sol balistiques stratégiques (SLBM) progressent lentement. Les visites de responsables militaires nord-coréens en Russie sont suivies pour détecter tout transfert de technologies sensibles.